Dans la décennie mouvementée des années 1960, une révolution était en marche. La mini-jupe, vêtement audacieux et provocateur, fait irruption sur la scène mode, captivant les femmes et bousculant les normes sociétales.
Avec son ourlet montant audacieusement au-dessus du genou, la mini-jupe est devenue un symbole de libération, d'individualité et de rébellion féminine.
Cette déclaration de mode emblématique a non seulement remodelé les garde-robes des femmes du monde entier, mais a également joué un rôle central dans le déclenchement d’une révolution culturelle.
La naissance de la mini-jupe est souvent attribuée à la créatrice de mode britannique innovante Mary Quant. Au milieu des années 1960, Quant a présenté une jupe courte audacieuse qui a révolutionné l’industrie de la mode.
Elle cherchait à remettre en question les styles conservateurs dominants de l'époque, qui comportaient principalement des jupes jusqu'aux genoux ou plus longues.
La mini-jupe de Quant, mesurant plusieurs centimètres au-dessus du genou, était une rupture audacieuse avec la tradition, reflétant l'esprit d'une génération avide de changement.
La popularité de la mini-jupe a grimpé en flèche à mesure qu'elle capturait l'air du temps des Swinging Sixties. C'était le reflet de l'évolution des attitudes à l'égard des rôles de genre, de la libération sexuelle et de l'autonomisation des femmes.
La montée du féminisme et le mouvement pour les droits des femmes ont joué un rôle important dans l'acceptation et l'adoption de la minijupe comme symbole de l'indépendance et de l'action des femmes.
Il remettait en question l’idée selon laquelle les femmes devaient se conformer aux attentes de la société et leur offrait un nouveau sentiment de liberté dans l’expression de leur style personnel.
En août 1961, Life publia une photographie de deux étudiants de Seattle de l'Université d'Hawaï portant des vêtements au-dessus du genou appelés « kookie-muus » et nota une « mode actuelle chez les adolescentes pour les jupes courtes » qui poussait les ourlets bien au-dessus. le genou.
L'article montrait également de jeunes filles à la mode de San Francisco portant des ourlets « juste au-dessus de la rotule » et des étudiants de l'Université Vanderbilt portant des « chatouilleurs de genoux » se terminant à trois pouces au-dessus de leur genou pour jouer au golf, tandis que la légende commentait que ces jupes courtes se vendaient bien. dans le Sud, et que « certaines filles d’Atlanta » coupaient de vieilles jupes jusqu’aux cuisses.
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« Huit pouces au-dessus du genou ? O, non, les jupes ne pourraient pas être aussi courtes… ou le pourraient-elles ? — Photo d'archives du Tribune, 18 juin 1965. (via Chicago Tribune)
Des jupes extrêmement courtes, certaines jusqu'à huit pouces au-dessus du genou, ont été observées en Grande-Bretagne au cours de l'été 1962.
Les jeunes femmes qui portaient ces jupes courtes étaient appelées « Ya-Ya girls », un terme dérivé de « ouais, ouais » qui était un cri populaire à l'époque.
Un détaillant a noté que la mode des jupons en crinoline en filet superposés relevait encore plus les ourlets des jupes courtes.
L'ourlet standard des vêtements publics et des vêtements de créateurs au début des années soixante était à mi-genou, couvrant juste le genou. Il grimpera progressivement au cours des années suivantes, dénudant complètement les genoux des mannequins grand public en 1964, lorsqu'André Courrèges et Mary Quant montraient des longueurs au-dessus du genou.
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« Deux oiseaux londoniens portent les costumes rayés de Christian Dior, courts et étroits, mettant l'accent sur les hanches. Le costume à gauche est à fines rayures bleu marine et blanc, avec un chemisier bleu marine, une jupe-culotte plissée et une cravate à rayures horizontales. La version cardigan est à rayures rouges et blanches avec des chaussettes et un chemisier écarlates. — UPI, 12 mai 1966. (via Chicago Tribune)
L'année suivante, les jupes ont continué à se développer alors que les minijupes britanniques ont été officiellement introduites aux États-Unis lors d'un défilé new-yorkais dont les jupes hautes des mannequins ont arrêté la circulation.
En 1966, de nombreux modèles avaient un ourlet au haut de la cuisse. Les bas à bretelles (anglais américain : « garters ») n'étaient pas considérés comme pratiques avec les minijupes et étaient remplacés par des collants colorés.
Les jambes pouvaient également être couvertes de chaussettes hautes ou de bottes de différentes hauteurs, jusqu'aux mollets en 1964-1965, jusqu'aux genoux tout au long de la période, des bottes au-dessus du genou et des cuissardes plus 1967-1969, et même des bottes. -des bottes ou des body boots, des collants intégrant une semelle de chaussure et un talon pour former une botte à hauteur de taille, souvent en vinyle extensible.
Les lanières ou les lacets des sandales pouvaient s'entrecroiser ou remonter jusqu'à la jambe, même jusqu'à la cuisse, et des peintures corporelles ont été proposées pendant un certain temps pour ajouter de la couleur à la jambe de manière plus individualisée que le port de collants.
Vers la fin des années 1960, une version encore plus courte, appelée microjupe ou micro-mini, est apparue.
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"La robe pull de Tiffeau." Sur le podium à New York. Vous reconnaissez Lauren Hutton ? — Photo d'archives du Tribune, 7 juillet 1966. (via Chicago Tribune)
Plusieurs créateurs ont été crédités de l'invention de la mini-jupe des années 1960, notamment la créatrice londonienne Mary Quant et le parisien André Courrèges.
Bien que Quant aurait donné à la jupe le nom de sa marque de voiture préférée, la Mini, il n'y a pas de consensus quant à savoir qui l'a conçue en premier.
Valérie Steele a noté que l'affirmation selon laquelle Quant était le premier est étayée de manière plus convaincante par des preuves que l'affirmation équivalente de Courrèges.
Cependant, la journaliste de mode contemporaine Marit Allen, qui a dirigé les pages influentes « Young Ideas » pour UK Vogue, a fermement affirmé que le créateur britannique John Bates avait été le premier à proposer des minijupes à la mode.
D'autres créateurs, dont Pierre Cardin et Yves Saint Laurent, avaient également relevé les ourlets au même moment.
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« La conception plus audacieuse que jamais du total look vient d'Yves St. Laurent, le plus jeune membre de la couture parisienne. Il a étendu la palette chromatique rouge, blanc et bleu dans cette robe pull avec des zigzags des trois couleurs. Les bas en laine Argyle combinent du bleu et du rouge discrets ; une casquette en cuir blanc avec un snood en castor noir attaché avec une boucle en laiton, tout comme des chaussures en cuir verni à gros talons. Le modèle est Carol Robins du lycée dominicain Aquinas. — Photo d'archives du Tribune, 10 septembre 1966. (via Chicago Tribune)
Comme pour tout changement culturel important, la minijupe n’a pas été sans controverses. Les critiques ont fait valoir que la minijupe était inappropriée, indécente et objectivante pour les femmes.
Cela a déclenché des débats sur la modestie, la moralité et les normes sociétales. Cependant, ses partisans croyaient fermement que la mini-jupe était une forme d’expression de soi et un rejet des normes oppressives, embrassant la liberté de choisir comment s’habiller.
L’héritage de la minijupe s’étend bien au-delà des années 1960. Son impact se fait encore sentir dans la mode contemporaine.
La mini-jupe a ouvert la voie à une plus grande liberté dans les choix vestimentaires des femmes, inspirant les générations suivantes de créateurs et de passionnés de mode à explorer de nouvelles possibilités.
Son influence se reflète dans la diversité des ourlets, des silhouettes et des styles qui continuent d'orner les podiums et les rues du monde entier.
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« SLEEK CHIC NEW YORK : Chic est le mot pour désigner cette tenue jeune et dynamique, modelée par l'actrice Joey Heatherton. La robe courte avec son envolée de rayures électriques et ses finitions en cuir fait partie des « Leather Girls » imaginées par Don Simonelli pour la collection automne de Mia. — UPI, 19 septembre 1966. (via Chicago Tribune)
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« De la dentelle vénitienne est utilisée pour cette paire. Pam Kimmell, à gauche, lycée de Wheaton, porte une robe courte turquoise et pelouse blanche (35 $), ornée d'un nœud géant et de découpes à l'ourlet. Le skimmer en coton à carreaux bleu sur blanc de Teri (22,95 $) comporte une large bande de dentelle et une bordure en dentelle plus étroite à l'ourlet. — Earl Gustie, Chicago Tribune, 3 novembre 1966. (via Chicago Tribune)
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« Vêtue du « Raingear » du designer britannique Paul Blanche, d'une minijupe hipster évasée et d'une veste Ike, le mannequin Lorna McDonaugh illumine la scène de la place de la 59e rue. De telles tenues pourraient rendre les jours de pluie populaires. — Téléobjectif UPI, 9 novembre 1966. (via Chicago Tribune)
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« Gayle Kirkpatrick de l'Atelier utilise du veau au pochoir de tigre pour une robe de discothèque en forme de slip sécurisée par des bretelles ornées de bijoux. À la boutique Horse of a Different Color. — Photo d'archives de la Tribune, 14 novembre 1966. (via Chicago Tribune)
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"Mary Quant, la créatrice de mode londonienne aux longues jambes et sexy, était son propre meilleur modèle pour les minijupes qui ont habillé la décennie." Quant a donné à la jupe courte le nom de sa voiture préférée, la Mini Cooper. — UPI, 21 octobre 1967. (via Chicago Tribune)
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« Mère a choisi de ne pas accentuer la taille empire dans sa robe n° 8383, mais a plutôt utilisé une ceinture en chaîne élégante à la taille normale. La robe de ma fille, de style identique, est confectionnée à partir du patron n° 8384. » — Earl Gustie, Chicago Tribune, 17 juillet 1968. (via Chicago Tribune)
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« Chic en Mini, la demoiselle déballe son déjeuner pour le plus grand plaisir des messieurs. » —Jack Mulcahy, Chicago Tribune. (via Chicago Tribune)
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« Un jour d'automne pluvieux et venteux à Chicago, mais la mode prévaut, vent ou marées hautes. Seul le maxi-manteau semble offrir une protection contre les éléments, mais l'attention des observateurs de filles fait du mini le choix de la plupart des jeunes femmes. — Jack Mulcahy, Chicago Tribune, 3 novembre 1969. (via Chicago Tribune)
Minijupes à Paris au milieu des années 60. (Photo d'archives Paris Match).
Minijupes à Paris au milieu des années 60. (Photo d'archives Paris Match).
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(Crédit photo : Pinterest/Flickr/Wikimedia Commons).
